Découvrez notre dossier sur les reflux gastro-oesophagien (RGO)
Découvrez notre dossier sur la plagiocéphalie et le torticolis
Le msd manual définit le reflux gastro-œsophagien par la remontée des aliments et des acides gastriques de l’estomac à l'œsophage et, parfois, à la bouche.
Il peut être causé par :
- La position allongée du nourrisson;
- Une suralimentation;
- Les maladies orl chroniques
- L’exposition à la caféine ou la nicotine;
- Une intolérance ou une allergie alimentaire ;
- Une anomalie du tube digestif.
L’anneau musculaire situé à la jonction de l’œsophage et de l’estomac (sphincter œsophagien inférieur) empêche en principe le contenu de l’estomac de pénétrer dans l’œsophage. Chez les nourrissons,ce muscle peut être sous-développé, ou il peut se détendre à des moments inappropriés, permettant ainsi au contenu de l’estomac de remonter (reflux) dans l’œsophage.
Les nourrissons peuvent vomir, saliver, tousser, un refus de s’alimenter, une irritabilité, une tendance à se cambrer... Si votre ostéopathe ne peut pas agir sur tous ces aspects, il sait minimiser les contraintes qui s’exercent sur l’estomac et l'œsophage et sur la commande nerveuse, les fameux «nerfs vagues». Il traite également les conséquences de du reflux. Il apaisera ainsi la douleur ressentie par votre bébé et atténuera ces remontées acides.
On appelle plagiocéphalie, un aplatissement unilatéral du crâne.(1)
Le crâne du nourrisson est constitué de six os non soudés mais maintenus entre eux par un tissu élastique appelé suture. Les espaces entre les os sont appelés fontanelles. Les os du crâne restent séparés pendant 12-18 mois. On distingue deux types de plagiocéphalie :
- Les plagiocéphalies par fusion (Les plagiocéphalies par fusion prématurée d’une suture (coronale ou lambdoïde). La déformation du crâne est visible dès la naissance. Elles sont très rares (moins de 5/1000 naissances)(2).
- Les plagiocéphalies positionnelles ou posturales où l’aplatissement est secondaire à une contrainte mécanique sur le crâne. Ce type de contrainte peut avoir eu lieu pendant la grossesse, l’accouchement ou après la naissance. C’est ce type de plagiocéphalie sur lequel votre ostéopathe intervient. Sa fréquence est beaucoup plus importante (19,7% à 4 mois)(2).
La déformation de plagiocéphalie positionnelle correspond, le plus souvent, à un aplatissement de la partie postérieure du crâne, plus rarement de sa partie antérieure. Elle est plus fréquente chez les garçons (71%cas) et chez les jumeaux(3).
Elle s’associe à un torticolis congénital dans 37% des bébés avec aplatissement postérieur(4) et dans 89,7% des bébés présentant un aplatissement antérieur(5).
Un torticolis congénital est généralement provoqué par une contracture unilatérale et une fibrose d’un muscle du cou(sterno-cléido-occipito-mastoïdien, SCOM) qui occasionne une inclinaison de la tête du côté du muscle raccourci et une rotation du côté opposé(6). Il touche un enfant sur 300(7).
La déformation par traction et/ou compression s’installe in utéro ou chez le nouveau-né et le fait de mettre les enfants sur le dos est un facteur positionnel aggravant(5) même s’il n’est pas à remettre en cause.
La prise en charge ostéopathique consiste à libérer les sutures crânienne, normaliser les os du crâne mais surtout à traiter la posture générale (cervicales, bassin, membres, abdomen…). L’objectif de l’ostéopathe est d’aider le nourrisson à s’adapter à la vie extra-utérine et à le libérer des tensions et contraintes qu’il a pu subir durant la grossesse et l’accouchement.
Cette méthode contribue à diminuer significativement le degré de l’asymétrie crânienne(8), (9). De nombreux conseils sont également donnés aux parents notamment pour stimuler la rotation opposée à celle du torticolis et/ou du méplat-crânien.
Références:
(1)Arnaud E, Marchac D, Renier D. [Diagnosis of facial and craniofacialasymmetry]. Ann Chir Plast Esthet 2001;46(5):410-23.
(2)http://www.pascalpommerol.fr (consulté le 26/02/2013)
(3)Littlefield TR KK, Pomatto JK, Beals SP. Multiple-birth infants athigher risk for development of deformational plagiocephaly: II. isone twin at greater risk? Pediatrics 2002;109(1):19-25.
(4)Hollier L, Kim J, Grayson BH, McCarthy JG. Congenital musculartorticollis and the associated craniofacial changes. Plast ReconstrSurg 2000;105(3):827-35.
(5) G. Captier. Étudeclinico-radiologique des déformations du crâne dans lesplagiocéphalies sans synostose. 2003 Archives de Pédiatrie Vol 10 -N° 3 P. 208-214
(6)Cheng JCY. Clinical determinants of the outcome of manual stretchingin the treatment of congenital muscular torticollis in infants. Aprospective study of eight hundred and twenty-one cases. JBone Joint Surg[Am] 2001;83:679–687.
(7)Clarren SK, Smith DW, Hanson JW. Helmet treatment for plagiocephalyand congenital muscular torticollis. JPediatr 1979;94:43–46.
(8) SusanScott Freed, 2004 Identification and Treatment of Congenital MuscularTorticollis in Infants. JPO Vol. 16, Num. 4, p. 18-23.
(9) LessardS, GagnonI, TrottierN. Exploringthe impact of osteopathic treatment on cranial asymmetries associatedwith nonsynostotic plagiocephaly in infants. ComplementTher Clin Pract. 2011Nov;17(4):193-8.
Les coliques sont un symptôme très fréquent qui concernerait 5 à 25% des nourrissons dans les quatre premiers mois de vie(1).
Les coliques sont définies comme des épisodes de pleurs durant au minimum trois heures par jour pendant au moins trois jours par semaine pendant plus de trois semaines. Le bébé en dehors des crises est en pleine santé et se nourrit correctement (2).
Les coliques donnent lieu à un tableau caractéristique : le nourrisson a le visage rouge, les poings serrés, le front plissé, les cuisses repliées sur le ventre qui semble ballonné avec des émissions répétées de gaz. Ces pleurs surviennent le plus souvent en fin de journée, entre 18 h et minuit (3).
Il n'existe à ce jour aucune cause réellement déterminée pouvant expliquer les coliques du nourrisson. De nombreuses hypothèses sont néanmoins envisagées, parmi lesquelles : l’immaturité du système digestif, l’excès d’air avalé pendant l’allaitement, l’intolérance au lactose ou aux protéines de lait de vache.
Ce n’est pas parce que ces crises évoluent spontanément vers la disparition (à partir de l’âge de 4 mois) qu’il est inutile de les prendre en charge. Le caractère inconfortable voire douloureux pour l’enfant, les pleurs, le manque de sommeil et les tensions qui en découlent sont autant de raisons valables pour consulter votre ostéopathe. Le stress que cela inflige aux parents(4) s’additionne à toutes ces raisons.
Les thérapies manuelles ont démontré leurs efficacité dans le traitement des coliques du nourrisson(5), (6).
Si l’ostéopathe ne peut avoir d’influence sur la maturation du tube digestif ni sur l’intolérance au lait, il peut agir sur la qualité de succion. En effet, il existe une relation directe entre les muscles de la bouche et les cervicales supérieures(7). Le simple fait de relâcher les cervicales supérieures peut, dans de nombreux cas, faciliter la succion et diminuer l’absorption d’air pendant la tétée, que ce soit au sein ou au biberon.
D’autres dérangements mécaniques peuvent participer à ces troubles intestinaux (tension digestive, ligamentaire, bassin…). L’ostéopathe utilise des techniques douces, sans danger et indolores pour enlever l’ensemble de ces dérangements mécaniques ce qui améliore le confort de l’enfant et sa digestion.
Références:
(1) Lucassen PL, Assendelft WJ, van Eijk JT, Gubbels JW, Douwes AC, van Geldrop WJ. Systematic review of the occurrence of infantile colic in the community. Arch Dis Child. 2001;84:398–403.
(2) Roberts et al. Infantile Colic.Am Fam Physician. 2004 Aug 15;70(4):735-740.
(3) http://sante.lefigaro.fr (consulté le 28/02/2013).
(4) Kuehnen H. A new pediatric approach: manual medicine in the therapy of adolescents’ functional disorders. In: Biedermann H, editor. Manual therapy in children. Edinburgh.Elsevier; 2004. p. 113 - 24.
(5) Wilberg J, Nordsteen J, Nilsson N. The short-term effect of spinal manipulation on the treatment of infantile colic.J Manipulative Physiol Ther 1999;22:517 - 22
(6) Hughes S, Bolton J. Is chiropractic an effective treatment of infantile colic? Arch Dis Child 2002;86:382 - 4.
(7) Hqlse M, Neuhuber WL, Wolff HD, editors. Der Kraniozervikale U¨ bergang. Berlin7 Springer; 1998.
De nombreuses études révèlent quel’ostéopathie joue un rôle précieux dans la prévention des otites chez l’enfant (1).
L’otite moyenne aiguë est l’une des infections ORL les plus fréquentes chez l’enfant de moins de 5 ans. Avant l’âge de 3 ans, on estime qu’environ 85 % des enfants connaissent au moins une otite moyenne et la moitié d’entre eux en auront attrapé au moins deux (2).
La trompe d'Eustache est un petit conduit qui relie l'oreille au nez. C’est la voie d’évacuation des « déchets » de l’oreille. Lorsqu'elle enfle ou se bouche, les déchets s’accumulent formant ainsi un milieu idéal pour la prolifération de microbes.
Sa partie osseuse est située dans l'os temporal, non fusionné en bas âge ce qui le rend vulnérable.
La moindre perturbation de l’os temporal modifie l’état de la trompe d’Eustache ce qui nuit à l'évacuation des sécrétions et favorise ainsi la survenue d'OMA.
L’ostéopathe en agissant sur les os du crâne et notamment sur l’os temporal, permet d’éviter l’apparition de cette pathologie.
Références:
(1)www.usherbrooke.ca(consulté le 25/02/2013)
(2)American Academy of Pediatrics Subcommittee on Management of Acute OtitisMedia.Diagnosis and management of acute otitis media. Pediatrics.2004 May; 113(5):1451-65